22/10/2012
« AVENIR D’AUTOMNE. »
© Photo ci-dessus : http://hollynx.skynetblogs.be/
A Miss P.
Ma Doulce Compagne,
Le jour s’élève tout doucement sur ta lande lascive
Le Roi Soleil étire sur Toi ses irradiantes promesses
C’est l’heure où le Grand Cerf brame
Et je suis si bien près de Toi
Le Ciel de tes jolis yeux bleus-verts
Se fond dans ta blonde chevelure
En laquelle un papillon s’envole
J’y vois un signe !
Ton sourire est une porte ouverte sur ton âme
Tes mains une caresse par anticipation
La flamme réciproque en nous deux luit
Et notre ardeur commune à bon port nous conduit
A chacun de nos rendez-vous galant
Tu confortes ma liesse
Je retrouve ma noblesse
Dans la force de ton désir
Tu es la Petite Mort qui fait revivre
Tu as le pouvoir merveilleux
De continuellement me bercer
Entre indolence et insolence
Tu m’as rendu la Vue
Embrassons-nous mon Cœur
Avant la fin des temps
Tu es pleine de saveurs
Et je me meurs d’insouciance dans tes bras
© Jean DORVAL, le 22 octobre 2012, pour LTC Poésie.
00:49 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva, le feu habite ma terre, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france | Facebook |
28/08/2012
« LES HAILLONS SONT EN BERNE. »
© Photo ci-dessus : http://fragmentdetags.net/tag/guerre-sociale/
La guerre sociale est partout dans ce pays
La misère remporte victoire sur victoire sur les Humbles
En silence, les Petits crèvent en direct dans les ruines de notre économie
Les Riches en ont plein les poches et la gueule
Les inégalités forgent le désir de partage
Tous les haillons sont en berne !
Pas un soldat du feu (social) en riposte
Combien de vexations encore sans réagir ?
Le temps est compté pourtant
Et dire que le Système colmate piteusement en permanence une Digue Humaine prête à rompre…
Tous les haillons sont en berne !
Tant que l’égoïsme et l’individualisme prévalent,
Pas de miracle en vue !
Tant que le matérialisme et le non-respect de la Nature règnent,
Point de changement en vue !
Tous les haillons sont en berne !
Moyens d’action réduits à néant
Tentative maladroite d’annihiler toute volonté
Paupérisation volontaire de la Population
Rien pour calmer les esprits !
La révolte gronde, la faim enfle, la soif d’Egalité est sans limite
Le Peuple est tendu jusqu'à l’éclatement
Tous les haillons sont en berne !
Qui va rouvrir les usines ?
Qui va nourrir les Travailleurs ?
Qui va reprendre en main le Pays ?
Si ce n’est les Invisibles,
Car il ne faut rien attendre des nantis
Tous les haillons sont en berne !
A force de vouloir éviter les obus de l’exploitation
On n’évitera pas l’explosion sociale
Il faudra palier aux carences
Il faudra se surpasser
Il faudra prendre l’initiative
Le vrai Capital, c’est les Travailleurs !
Les Oubliés du Système sont à deux doigts de lancer leur Révolution Pacifique
Tous les haillons sont en berne !
Nos Braves Héros...
S’ils partent trop tôt, ils sont minables
S’ils ne partent pas assez vite, il est trop tard
Il faut juste qu'ils partent à temps !
La Marche pour la Solidarité et la Fraternité, pour que triomphe la Liberté, n’attend plus !
Pour le moment…
Tous les haillons sont (encore) en berne !
© Jean DORVAL, le 28.08.2012, pour LTC Poésie (Sociale).
© Photo ci-dessus : http://www.educol.net
« La guerre est sociale ! »
La guerre est sociale
La misère nous attaque de toute part
Tous les bataillons d’Ouvriers sont en alerte
Tous les Pauvres à la contre-attaque !
Nous devons réaliser un miracle :
Il faut nous surpasser pour nourrir notre Famille.
Ne pleurez surtout pas,
Il faut éviter les obus de l’incompréhension.
Si on ne part pas au front social maintenant, nous resterons toujours Misérables…
© Jean Dorval, le 28.08.2012, pour LTC Poésie (Sociale).
20:07 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : poésie sociale, maf pour ltc poésie, un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva | Facebook |
19/08/2012
« LA PROMENADE DES 20 MONOGRAPHIES DE TOI. »
Promenant mon GROOVE au fil de l’HAUT de ton corps
Je suis bien, là, avec Toi ma Muse-Hic !
Le doigt posé sur le courant alternatif de ta peau
Tes cheveux blonds glissent en Team ondulée sur la Moselle
Ta Féminité Lorraine en tournage
J’en déroule le Clip Sensuel en ce très beau samedi ensoleillé
ZOOM sur les rives de toi, Belle Damoiselle à la Casquette « NY »
Je voyage sur ton HIT-Love en faisant le plein d’Oxygène 57
Pour Toi, Mon Ode MuZikale-Culte
Je crache le Feu tel un Graoully en Stéréo
Tu as tagué mon cœur avec un arc-en-ciel
Et dans mon élan, je ne peux perdre le Nord
Car je suis le Globe Trotteur de tes Sens-3D
Programmateur de tes Fragments Musicaux Associés
En ce magnifique Eté 2012, je scratche ton Dos Vinyle
Je rappe sans blues sur ta peau lisse
En plein air, j’invente notre Making-Of sur platine-coquine
Au fil de toi mon Ange :
Une seule façon de danser,
Un seul et même rêve,
Tu es la cible de mes Rimes !
Je te présente mon Passeport MONO
Pour un contrôle d’Extra-Large Pulsion
Pulpeuse suite, Héros-Chantant guidé par ton électro-acoustique
Projection en plein air d’un dispositif interactif : DUO !
Notre Hymne FREESTYLE donne le Son
STREET DANCE en hommage à ton « Antre n°2 »
Notre nuit, même en plein jour, est une œuvre d’Art-d’Art !
Epreuve pour une chorégraphie commune
Danse urbaine, Danse Humaine !
Un seul ticket pour Deux en Underground plein Ciel
Dance Battle en Scène-45 (minutes)
Circuit en boucle, sans réservation d’avance
Zone d’entrance, zone en partance
Hip-Hop Affiché, Hip-Hop Régalé !
Je te lance un bouquet final de Roses Bussang !
INFO+ : http://www.theatredupeuple.com
© Jean DORVAL, le 18 août 2012, pour LTC Poésie.
Crédit photos : © Metropolitan Filmexport.
00:14 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva | Facebook |
17/08/2012
« LA VITA NUEVA. »
© Photo ci-dessus : http://www.francopoly.com/jeu/profil.php?id=191408
Je ne sais que dire lorsque je dépose un baiser sur tes lèvres
Je suis le muet consenti, l’aveugle au long court
Celui que rien n’arrête, celui à qui tout peut arriver
Ce qui m’attire chez toi mon Unique Pensée
C’est la jeunesse de notre Amour
Cet élan encore hésitant, peu sûr de lui au début, et qui se fortifie à l’usage
L’allégeance que nous faisons au Bonheur recouvré
Il faut la nourrir comme on nourrit l’Espoir
Il faut la satisfaire comme s’il n’y avait plus de lendemain
Le temps est venu de fleurir l’incandescente Certitude
Il faut la faire s’épanouir, l’honorer à la lecture de chacun de nos gestes
Indolence impudique, tu réveilles Cupidon !
Ma main tremblante bénit ta renaissance, Ô ma Joie !
J’adore te servir Divine Passion
Je suis le Chevalier Servant de ton Ventre Fécond
Plus enivrante que le Fils de la Vigne
Tu es la fougue renouvelée,
La Belle au Baiser
En ta présence, je suis possédé de Tendresse
Ô grande chaleur dans mon cœur,
Je suis sous ta domination affective !
© Photo ci-dessus : http://petit-clwon-triste.skyrock.com/9.html
Mes soupirs se mêlent à tes paroles
En dedans ton esprit et ton corps
Nous jouons ensemble la Note Universelle
Au sortir d’un fougueux assaut, je t’implore
Ma Dame, tu me rends à moi-même
Je redouble de soins en te pressant délicatement contre moi
© Photo ci-dessus : http://www.francopoly.com/jeu/profil.php?id=191408
Tu es un doux réconfort, ma seule Amour
Je suis la forme de tes mains
Comme tu es mon emprunte langoureuse
C’est le plus beau jour de l’année
A cet instant précis pointe le soleil triomphant
Et je n’ai point d’autre désir que de t’appartenir
A deux Cœurs Loyaux rien n’est impossible
La force du Sentiment délivre et enivre, fait revivre
Les Cieux en sont témoins !
© Jean DORVAL, le 16 août 2012, pour LTC Poésie.
00:31 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva | Facebook |
22/07/2012
"L’INTERVALLE DE L’INSTANT PRESENT."
© Photo ci-dessus : http://www.vingtenaires.com/
J’aime cet instant pour lui-même
J’y reconnais le goût des larmes de Joie
Car tu es là !
La pluie vient de cesser
Et dans l’éphémère clarté de la nuit
J’enlace l’innocente quiétude
© Photo ci-dessus : http://www.secret-attraction.tous-vers-la-reussite.com/tag/nuit-+amour/1
La porte de ton cœur est battante
Ma lumière s’approche, se prolonge…
La pureté de cette lueur dépasse l’entendement
Je monte vers le miroitement de ton regard
Déposant un doux baiser sur tes lèvres
Mon vol s’étire sans fin
Il me reste une Eternité pour te parler
Et à voix basse tout te dire
Sous la nuit constellée
Tenant ton paysage céleste tout contre moi
Là où tout débute
Je reviens toujours vers toi
Et dérive dévoré de grandeur
Mes paupières se ferment
Je songe que tout peut arriver
Limpide moitié, tu embrases mon âme
Et je consume la tienne
© Photo ci-dessus : http://maverick50.skyrock.com/
Ce soir, j’éteins toutes les lampes de la rue
Ma lueur grandit dans le feu de tes yeux
C’est l’heure à laquelle, les dernières flaques d’eau
Dans la chaleur terminent de s’évaporer
Ton chœur langoureux s’enfle et m’apaise
Les remous de l’eau de la rivière voisine
S’échouent contre des berges invisibles
Nous sommes bien !
Nous marchons sur la nuit
Etoiles filantes glissant le long de tes bas
Tu laisses ma main s’enivrer sur l’étoffe de ta robe
© Photo ci-dessus : http://chouchoulameche.over-blog.com
Je mêle mes plus beaux mots d’Amour aux tiens
En t’offrant un petit bouquet de violettes
Mon souffle te parcourt du bout du nez
Ma tendre Compagne, tes deux petites amandes s’écarquillent, alors, sous l’effet de l’émotion
L’Amour qui nous attache si fort l'un à l'autre a pour seul témoin la Lune rousse
© Jean DORVAL, le 22 juillet 2012, pour LTC Poésie.
23:39 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté | Facebook |
14/06/2012
LES BEST OF JD : "UN VILLAGE PATHOLOGIQUE COUPE DU MONDE."
Devenu incontournable en quelques films, le réalisateur M. Night Shyamalan, selon <plume-noire.com>, est « passé maître dans l’installation d’une menace diffuse, reposant sur une accumulation d’éléments ténus. » Après avoir tourné « Sixième sens » et « Incassable » en 2000 (fantastique), « Signes » en 2002 (science fiction), il réalise en 2003 un autre petit chef-d’œuvre fantastique « Le Village » sorti au niveau national le 18 août dernier.
M. Night Shyamalan s’est inspiré pour la partie dramatique, des « Hauts de hurlevent », roman d’Emily Bronte publié en 1847, et du film « King Kong » (1933), lorsqu’il aborde le thème d’une communauté vivant dans la peur de créatures féroces et prédatrices. La distribution artistique de ce film est des plus intéressantes (Joaquim Phœnix, Bryce Dallas Howard, Adrien Brody, Sigourney Weaver, William Hurt…). Sigourney Weaver affirme qu’après la lecture du scénario, elle n’a pas dormi de la nuit tant le récit l’a captivé. « Instinct de conservation, préservation du groupe, croyance et mensonge, tels sont les thèmes de prédilection… concentrés dans Le Village, fable moderne, à la croisée des mythes fondateurs américains » selon <plume-noire.com>.
UN VILLAGE ET UNE COMMUNAUTE ISOLES DU MONDE VIRANT PARANOS…
En 1897, les habitants d’un village perdu au milieu de la forêt, formant une petite communauté isolée du reste du monde, sont persuadés d’être cernés par des créatures mythiques vivant dans les bois alentours. La vie du groupe s’organise autour de cette menace potentielle, par l’instauration de règles strictes afin de conjurer la menace et protéger le groupe. A cause de ces forces maléfiques personne n’a encore osé s’aventurer dans les bois, au delà des dernières maisons, là où elles vivraient ; car le village a passé un accord avec elles, un accord territorial qui ne doit jamais être violé… Mais voilà, Lucius Hunt, un jeune homme entêté et impétueux, est bien décidé à aller voir, coûte que coûte, ce qui se cache par delà les limites du village. Son audace aura de terribles répercussions, car le pacte sera rompu, brisant ainsi un équilibre précaire dont dépend l’avenir collectif…
Les notions de territoire et de frontière forment la trame du film : la forêt, lieu de perdition et Le Village, refuge communautaire où sévit un obscurantisme radical. En filigrane, l’histoire de l’Amérique des pionniers est décortiquée, avec le mythe fondateur du retour à la nature. L’Amérique originelle, vertueuse et innocente, s’oppose à l’Amérique contemporaine, corrompue par l’argent, brusquée par la violence… Le cours du temps se superpose pour mieux révéler cette antinomie. Le conseil des anciens, à cet égard, symbolise le retour d’un ultra protectionnisme américain. « Village métaphore s’il en est dont le phalanstère actualise les problématiques politiques d’un pays soucieux, jusqu’à l’obsession, de sa sécurité » selon <plume-noire.com>, le clan est élevé au rang de valeur absolue, comme un espoir face au chaos du monde. Et la croyance se confond, à la longue, avec le mensonge : les initiés détenant la connaissance, alors que les autres restent dans un cocon d'ignorance quasi-pathologique. Contre toute attente, William Hurt révèle le secret du village à sa fille Ivy (Bryce Dallas Howard). Cette charmante aveugle, très intuitive, auréolée de pureté, brave alors héroïquement tous les dangers de la forêt afin de sauver Lucius (Joaquim Phœnix), son amant. Dans ce film, il n’y a pas d’effets spéciaux, tout repose sur l’anticipation, l’instauration d’un climat d’angoisse permanent, et l’efficacité de scènes très prenantes.
LA OU REGNE L’OBSCURANTISME, REGNE LE MAL !
Au final, Shyamalan opte pour le maintien du secret, validant par dérision un obscurantisme indéfendable, pour mieux dénoncer les mensonges d’état de l'administration Bush à propos de l’Irak et sa volonté de maintenir dans l'aveuglement le peuple américain. Selon Night Shyamalan, « Le Village est un symptôme (voire un syndrome) du gouvernement Bush ». La pertinence du film repose sur la paranoïa et la dichotomie permanente des concepts évoqués. Alors « Le Village », un signe de résistance à la Bush-erie ? C’est plus que certain mon poteau !
© Jean Dorval, le 25/09/04, pour LTC Kinéma.
21:25 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : ilm, art, jean dorval, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc kinéma, kinéma, indian palace, inde, marigold, john madden, judi dench, tom wilkinson, maggie smith, bill nighy, penelope wilton, celia imrie, ronald pickup, cinéma, pictures, toile, lucy robinson, dev patel, lilete bubay, tena desae, film britannique, 2011, 2012, deborah moggach, joe wright, keira knightley, bafta awards, une délocalisation des retraités, commes les industries, en inde, méridionale, charme colonial, désuet, centre pompidou-metz, metz, moselle, france, lorraine, europe, ue, union européenne, présidentielles, législatives, jo de londres, tour de france, cosmopolis le film | Facebook |
05/06/2012
« DARK SHADOWS ? NEIN !!! SHADOWS OF THE DAMNED ! aaaAAAAHHHH !!! »
Sorti sur les écrans les plus sombres de France et de Navarre, le 08 mai dernier, le film noir « Dark Shadows », a été tourné en 2011, par Tim Burton, avec l’excellent, ou plutôt, le sublimissime Johnny Deep ; Michelle Pfeiffer (que je revois toujours incarnée la très hot Catwoman, en 1992, dans « Batman Returns ») ; Eva Green (l’ex-James « Bombe » Girl de « Casino Royale » en 2006) ; et Helena Bonham Carter (entre autres supers rôles : la terrible Reine rouge du film « Alice au Pays des Merveilles » de… Tim Burton, 2010, mais aussi, la femme du Roi George VI dans « Le Discours d'un roi » (« The King's Speech ») de Tom Hooper, sorti en 2010). Ce movie film, très haute définition, aux effets spéciaux époustouflants, nous conte de manière ludique et humoristique, l’imaginaire poétique, fantastique, féerique et délirant, mais aussi, l’univers nocturne si particulier de Tim Burton. Chaque « Tim Burton » (une référence en la matière !) est toujours très, très attendu, par ses fans (et dont ma gueule) avec beaucoup, très beaucoup, énormément, passionnément, d’impatience. Initialement « Dark Shadows » est un soap-opéra gothique américain qui passait à la télé l’après-midi, dans les années 70. Les acteurs y jouaient fort mal. Le décor était, comme on dit dans les milieux intéressés, très « cheap » (très « bon marché »). Les chauves-souris étaient même en plastique… Pas de quoi s’attarder ! Et pourtant, cette série allait frapper durablement l’esprit créatif, le génie naissant, d’un ado fan de la série, Tim Burton, car elle rassemblait sur le même plateau, vampires, sorcières et créatures surnaturelles, une nouveauté pour l’époque ! Tim s’est donc inspiré pour "Dark Shadows", avec jubilation, de cette série, pour nous conter, du bas de sa crypte cinématographique, une palpitante histoire remixée, avec un brin d’inspiration "à la Deep !"
Trop fort ce Deep !
La très belle sorcière éconduite (Eva Green).
CE SOIR, LE VAMPIRE A RANCARD AVEC LA SORCIERE ! « aaaAAAAHHHH !!! »
Ce film, c’est l’histoire rocambolesque de Joshua et Naomi Collins, et de leur jeune fils Barnabas. L’action débute en 1752 par un départ de Liverpool, en Angleterre, en partance pour les Amériques, afin de commencer une nouvelle vie dans le Maine. Mais, même avec une telle distance, pourtant accentuée par le gigantisme de l’océan, cette famille n’échappera pas à la mystérieuse malédiction qui la poursuit… Vingt années plus tard, Barnabas, devenu héritier de la très rentable conserverie de poissons de ses parents, a « SON » Monde à ses pieds, en l’occurrence, la ville qui porte son nom : Collinsport. Aussi, en digne Maître de Collinwood Manor, Barnabas est riche et puissant, et tout semble lui réussir ! Mais voilà, c’est un séducteur invétéré… Et sa perte va venir de là où cela le chatouille… Il va commettre l’erreur de briser le cœur d’Angélique Bouchard, une sorcière maléfique. Cette dernière pour se venger de lui va lui jeter un sort plus maléfique que la mort, le transformer en vampire et le faire enterrer vivant… Que l'aventure commence !
A voir absolument, après avoir mangé un steak très saignant ! « aaaAAAAHHHH !!! Delicia !!! »
© Jean Dorval, le 05.06.2012, pour LTC Kinéma.
La très mignonne petite copine du vampire...
09:20 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : film, art, jean dorval, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc kinéma, kinéma, indian palace, inde, marigold, john madden, judi dench, tom wilkinson, maggie smith, bill nighy, penelope wilton, celia imrie, ronald pickup, cinéma, pictures, toile, lucy robinson, dev patel, lilete bubay, tena desae, film britannique, 2011, 2012, deborah moggach, joe wright, keira knightley, bafta awards, une délocalisation des retraités, commes les industries, en inde, méridionale, charme colonial, désuet, centre pompidou-metz, metz, moselle, france, lorraine, europe, ue, union européenne, présidentielles, législatives, jo de londres, tour de france, cosmopolis le film | Facebook |
04/06/2012
« COSMOPOLIS OU LA CHUTE FINALE DE L’ULTRALIBERALISME ! »
Dans le sillage du très bon documentaire de Michael Moore de 2009, « capitalisme : une histoire d'amour », on n’a pas fini d’observer partout dans le monde la lente agonie de l’ultralibéralisme d’exploitation sauvage, à l’image de son frère ennemi qui vingt ans plus tôt s’était effondré comme un château de cartes géopolitiques : le communisme mortifère et esclavagiste ! Dans la même veine, le film « Cosmopolis », un drame Franco-Canadien d’une durée d’1h48, est un petit chef-d’œuvre de David Cronenberg (le réalisateur de « Spider » (2002), « Faux semblants » (1988) et « Paradis Murders » (1974). Cette adaptation du roman du même nom de Don DeLillo, paru en 2003, est joué par de Grands Noms du cinéma : Robert Pattison (la belle gueule de « Twilight »), « l’Eternelle » Juliette Binoche (plus sexy que jamais…), Paul Giamatti, Matthieu Amalric et Samantha Morton). Cronenberg qui avait déjà mis à l’écran les romans difficilement transposables de J.G. Ballard et de William S. Burroughs, respectivement « Crash » (1996) et « Le Festin nu » (1991), récidive dans les films paradoxaux avec « Cosmopolis », devenant sans hésitation un Grand Maître du genre.
Huum... Juliette Binoche...
Pattison affronte finalement ses phobies dans ce film...
« NEW-YORK, NEW-YORK… (version) DESTROY !!! »(1)
L’histoire se passe dans un « New-York, New-York » totalement destroy. L’ère de l’ultralibéralisme sauvage touche définitivement à sa fin. De bon matin, Eric Packer, un golden boy de la haute finance internationale, doublé d’une éminence grise au réseau impressionnant, s’engouffre dans sa limousine blanche de luxe, aménagée sur mesure, blindée, bardée d’électronique sophistiqué chargé à bloc de renseignements économico-financiers, véritable « Air Force One de la route… » Et alors, que la visite du Président des Etats-Unis d’Amérique paralyse entièrement un Manhattan en ébullition, livré à lui-même, il n’a qu’une obsession, un caprice de riche : aller à tout prix se faire couper les cheveux chez son coiffeur attitré qui se trouve à l’autre bout de la ville, et ce, au risque d’y perdre la vie s’il le faut.
Au fur et à mesure que la journée se déroule, le chaos s’installe définitivement autour d’Eric Packer. Et en même temps que la chute du temple capitalistique s'opère, Packer assiste, impuissant, à l’effondrement de son Empire, de son monde égoïste, très sélect, parano et vierge marie, bâti avec la sueur et le sang des autres. Comme dans « History of Violence » (un thriller haletant de Cronenberg, de 2005, dans lequel un nabab de la finance est persuadé que l’on va l’assassiner dans les 24 heures…), il est aussi certain que l’on va le tuer. Où ? Quand ? Il ne le sait pas encore… Surprise ! La psychose s’installe… Il va subir, ainsi, les 24 heures les plus stressantes et les plus longues de sa vie, jusqu’alors aseptisée et tranquille, immergé dans une ambiance devenue sournoise - dangereuse pour lui et ses semblables - porteuse du virus social de la révolte anti-exploitation. La plèbe contre les patriciens, un combat malheureusement vieux comme le monde ! L’anarchie règne partout. « LA » Rue est devenue un immense forum à ciel ouvert, revendicatif à l’extrême et servi saignant ! L’emballement du Yuan (la monnaie chinoise des milliardaires rouges) est à l’origine de l’effondrement du marché. Et personne aux commandes du Système, pas même Eric « l’initié », n’a vu venir le coup fatal (comme à chaque crise majeure qui secoue le monde d’ailleurs…). Cette erreur, l’erreur de sa vie, cette fatale erreur, fait dévisser le spéculateur mondain, Eric. La banqueroute s’invite dans sa vie, telle une bulle spéculative qui lui pète en pleine gueule. Il est, à son tour, à la place de tous ceux dont il a détruit la vie. Il s’enfonce subitement dans une voie de non-retour dont il ne se relèvera pas. Le rat devient même l’unité monétaire d’échange, une sorte de pied de nez à la crise et à la précarité… Sa limousine ressemble au Titanic. Elle coule lentement mais sûrement, avec en bout de course un certain Benno qui attend Eric pour régler un vieux compte…
Eric (Pattison) un être dual, accompli professionnellement parlant,
et à la fois perdu dans ses propres excès...
Eric ou l'obsession du paraître...
"New-York, ton univers impitoyable !"
Cette toile cinématographique est une véritable immersion dans l’univers impitoyable de la finance, avec son jargon particulier (investissements spéculatifs, prix des marchés, placements, croissance en déficit, taux d’intérêts, prise de risque, profits, etc.). Comme dans le film « Margin Call » - réalisé par J-C. Chandor, en octobre 2011 - « Cosmopolis » intensifie crescendo l’intérêt du spectateur, en l'habitant, en le possédant, petit à petit, et en lui injectant le scénario comme un venin mortel. L’étude opérée sur la macroéconomie saisit d’effroi le spectateur par son inhumanité et par ses cohortes de chiffres indigestes et froids. Les niveaux de réalité se mélangent, deviennent mêmes abstraits, diaboliques. Tout l’Art de Cronenberg réside, aussi, dans le parallèle fait entre l’appât du gain, la déroute et la malbaise. La représentation ingénieuse de cette trilogie apocalyptique se traduit ici par une série de corps livrés sans pudeur comme des flux monétaires, de coïts besogneux et paramétrés côtés en bourses, d’« overdoses de baise » (comme le disait si bien Gainsbarre…) soumises au système de compensation monétaire bestial… L’essentiel du film se passe dans la limousine, espace restreint, pour rejoindre au bout du compte, forcé par les événements, la rue, espace ouvert. Finalement, c’est l’univers ouaté et contrôlé de la limousine contre la puanteur de la cité en perdition. La « Limo » devient dès lors un objet par procuration, un symbole phallique pénétrant la foule à qui mieux mieux. Une foule violée, certes, mais qui sait rendre coup pour coup, notamment en taguant et en saccageant la blancheur immaculée de la « Limo ». Une autre forme de viol, celui de l’inaccessible… de ce que l’on veut posséder et que l’on possède in fine coûte que coûte !
Le pouvoir : la séduction "à deux balles" dans la bagnolle...
Il a la super voiture (la continuité de son pénis...),
il aura la super nana ! (le piège habituel !)
Sexe et violence font bon ménage...
Les Indignés "made in Cronenberg"...
Ce film balance le spectateur, entre fascination et impatience. Il faut accepter en le voyant de se laisser violenter par une histoire qui flirte avec l’actualité, la nôtre, à mi-chemin entre « Les Indignés » de Madrid, le « Printemps érable » de Montréal, la Grèce et la zone euro en pleine déconfiture, et les mouvements anti-banques tels « Occupy Wall Street » ou « Occuper Berlin ». Cet univers, là, oscille entre errance latente et ruine putride. Ce brûlot corrosif anti-capitaliste met en avant le déclin de l’Occident, traduit la déshumanisation de l’homme, qu’il soit riche ou pauvre, détruit à petit feu par le pognon-roi. Entre honteux taux usuriers et addiction revolving névrotique, ces jeux pervers monétaires déconnectent l’humain de la vie réelle pour mieux le rendre esclave. Pourtant au milieu de cette fin du monde programmée, Packer ne songe qu’à sa limousine et à sa petite gueule. Il veut savoir où elle est garée la nuit. Quelles sont ses caractéristiques techniques. Faut-il la « prouster » pour l’isoler de tout (un clin d’œil à Proust qui avait fait insonoriser sa chambre avec du liège et avait vécu pendant quinze ans reclus au deuxième étage du 102, boulevard Haussmann, à Paris) ? etc. De même, en ces heures graves, il ne pense qu’à sa présentation (sa coupe de cheveux) et à l’asymétrie de sa prostate. Il est en décalage permanent. A contrario, il ne fait rien quand la foule saccage sa caisse… Certainement car, il peut s’en acheter des centaines comme cela… Eric reste un personnage contradictoire et pathétique à la fois, imprégné du péché capiteux-capitalistique.
Eric se tire lui-même une balle dans le pied... Euh, pardon ! Dans la main...
Le complot suinte de partout dans ce monde à l'agonie.
QUAND LA FIN (du capitalisme) JUSTIFIE LES MOYENS !
Pattison, dans ce sombre rôle, donne de l’épaisseur à son personnage. Il est un Packer, qui a vendu son âme au diable, dédaigneux et paumé à souhait. « Cosmopolis », c’est une sorte de descente aux enfers progressive, une sorte de plongée en apnée dans un monde économico-financier en phase terminal, dans lequel l’humain n’a plus sa place. Eric Packer qui a l’habitude de traverser la ville en regardant avec indifférence les laisser-pour-comptes à travers la vitre de sa splendide « Limo », comme un spectateur cynique et jouisseur, va être obligé de sortir de lui-même, de son ignoble personnage « sur mesure », d’affronter la réalité. Il n’y survivra pas ! L’inévitable et salvateur crash entre les très riches et les très pauvres, et la confrontation entre deux mondes que tout oppose, explosent de toutes parts comme un chiotte qui soudainement déciderait seul de se déboucher et d’évacuer toute sa merde sur le Système à l’agonie qui l’a généré. L’abîme est là, terrible. La paranoïa reste perceptible à chaque instant. La violence s’incarne même en fil conducteur d’une toile sans concession. Packer n’aura pas de parachute doré, ni de prime mirifique de départ, ni de garde du corps pour se sauver de ce merdier géant. Et au bout du compte ce n’est que Justice Sociale ! Il y a une morale dans ce film : le crime vierge marie ne reste plus impuni ! Ce qui, à n’en pas douter, invite le Monde à briser ses chaînes ultralibérales et à s’orienter, enfin, vers une Economie, certes de marché, mais Solidaire et respectueuse des Individus et de leur Environnement. Fini le chacun pour soi ! Vive le Partage des richesses à tous les niveaux de la Société ! RIP(†) Kapitalismus !
© Jean Dorval, le 04.06.2012, pour LTC Kinéma.
Notes :
(1) Sous-titre inspiré de la célèbre chanson de Frank Sinatra : « New York, New York ».
11:15 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : film, art, jean dorval, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc kinéma, kinéma, indian palace, inde, marigold, john madden, judi dench, tom wilkinson, maggie smith, bill nighy, penelope wilton, celia imrie, ronald pickup, cinéma, pictures, toile, lucy robinson, dev patel, lilete bubay, tena desae, film britannique, 2011, 2012, deborah moggach, joe wright, keira knightley, bafta awards, une délocalisation des retraités, commes les industries, en inde, méridionale, charme colonial, désuet, centre pompidou-metz, metz, moselle, france, lorraine, europe, ue, union européenne, présidentielles, législatives, jo de londres, tour de france, cosmopolis le film | Facebook |
18/05/2012
LE FILM « INDIAN PALACE » DELOCALISE SES RETRAITES EN... INDE !
Le film « Indian Palace » est sorti dans les salles obscures de France et de Navarre, le 9 mai 2012. Il dure 2h05. Réalisé par John Madden, il comprend dans ses rôles principaux une tripotée d’acteurs connus, tels Judi Dench (Evelyn Greenslade), Tom Wilkinson (Graham), Maggie Smith (Muriel Donnelly), Bill Nighy (Douglas Ainslie), Penelope Wilton (Jean Ainslie), Celia Imrie (Madge Hardcastle), Ronald Pickup (Norman Cousins), Lucy Robinson (Judith), Dev Patel (Sonny) (un acteur « made in Bollywood », nominé au BAFTA Awards/Orange British Academy Film Awards 2009, pour sa performance dans « Slumdog Millionaire »), Lilete Bubay (Madame Kapoor, la mère de Sonny) et Tena Desae (Susaina, la petite amie de Sonny). Cette comédie dramatique Britannique de 2011, dont le titre original est « The Best Exotic Marigold Hotel », est l'adaptation cinématographique du roman « Ces petites choses » (en VO : « These foolish things ») de Deborah Moggach. Cette excellente romancière britannique a écrit plus de 15 livres en 30 ans. Elle est connue, aussi, pour son travail pour le Kinéma, en tant que scénariste de plusieurs séries télévisées, et en tant qu’écrivain du script du film « Orgueil et préjugés », de Joe Wright avec Keira Knightley. Une toile inoubliable pour les amateurs du genre qui lui a value aussi une nomination aux BAFTA Awards.
Notre petit groupe de retraités en partance vers l'Inde...
QUAND LES RETRAITES S’EXPORTENT (à bas prix) !
Décidément, l'Angleterre n’est plus adaptée aux Seniors (coût de la vie exorbitant, pensions dérisoires, place des retraités remise en cause dans la société, etc.). Du coup, un petit groupe de braves retraités britanniques n’ayant pas de gros moyens, mais n’ayant pas froid aux yeux et n’étant pas en manque d’imagination, se met en quête d’une retraite dorée, avec dépaysement total à la clé. Pour ce faire, nos socio-héros décident tout bonnement de couper les amarres avec l’Europe et de tenter leur chance sous d’autres latitudes en allant s’établir en Inde, à Marigold. Ce film introduit une nouveauté socio-économique d’actualité : la retraite (comme nos industries) se délocalise !
Mais, ce qui devait être un magnifique palace, devant accueillir nos aventureux retraités au meilleur prix et dans les meilleures conditions, selon la publicité… n’est en fait qu’un hôtel colonial au charme désuet, délabré, bien moins luxueux que prévu… Il est cependant tenu par Sonny, un jeune Indien dynamique qui a l’ambition (mais pas d’argent…) de redonner à cet édifice historique sa splendeur d’antan. Ce dernier fait le maximum pour bichonner « SES » Retraités : positiver tous les imprévus, trouver tout le temps des solutions de rechange, varier les plats (épicés), garder le sourire, être toujours disponible, etc. Dans la foulée, la situation va se corser, encore un peu plus, avec l’arrivée imprévue de Madame Kapoor, sa mère qui est possessive, dirigiste, et qui se mêle de tout et s’incruste, et par la présence de Susaina, sa très séduisante, délicieuse (et très WAOUH !!!) fiancée. Toutes ces situations incongrues vont bouleverser la vie de nos socio-héros, en pleine forme et sans complexe, de façon radicale. La magie de l’Orient opère déjà. L’aventure commence !
Evelyn ("M" dans James Bond...) "transportée" dans une autre dimension...
DES PORTRAITS DE RETRAITES (finalement) TRES… « DJEUNS » !
Cette toile dresse une série de portraits très évocateurs du petit monde des retraités, avec leurs hauts et leurs bas. Il y a Jean et Douglas, un couple usé par le temps qui passe et qui ne se rattrape pas, vivant l’un à côté de l’autre, avec un petit arrière-goût d’échec permanent, dans lequel l’Amour est mort. Jean, l’épouse, frustrée et ronchonne, n’a pas envie de venir « se perdre » en Inde, et rêve des lendemains du Grand Soir en Angleterre. Douglas, le mari, même s’il se fait mener par le bout du nez par Jean, est tout le contraire. Non seulement, il a la Grande Classe, mais en plus sa prévenance lui attire toutes les sympathies. Il y a aussi Muriel, « l’irracible », qui souhaite se faire changer le col du fémur à bas prix en Inde. Le seul « HIC » : l'opération n’est pas sans risque, et en plus, Muriel est raciste. Ce qui lui pose un problème pour s’expatrier en Asie Méridionale... Mais, cette femme, pas si mauvaise que ça au fond, se reprendra vite, grâce à l’incroyable source de découvertes que représente l’Inde, pour qui sait ouvrir son esprit et son cœur, et grâce à la généreuse hospitalité de ce très beau pays qui permet sans conteste de voir le Monde sous un autre angle. Graham, quant à lui, est un magistrat à la retraite retournant sur les lieux enchanteurs de sa jeunesse dorée, où il a vécu une très belle histoire d’Amour, homosentimentale, avec un Indien du coin ; idylle malheureusement brutalement interrompue par la famille de son Amoureux et restée durant toute sa vie comme une blessure qu’il se doit absolument de cicatriser avant sa mort. En parallèle, Evelyn reste sûrement la personne la plus réservée du groupe. Elle qui a été au service de sa famille toute sa vie ne sait plus rien faire seule depuis la perte de son mari. Elle écrit son journal sur son blog en y joignant des photos pour que ses petits enfants puissent prendre de ses nouvelles. Douglas, en chevalier servant qu’il est, la prend sous son aile… Dans un autre genre, Norman reste un séducteur sur le retour cherchant l’aventure, le sexe (après la prise de la petite pilule magique bleue…), et pourquoi pas une compagne si affinités ! Pour arriver à ses fins, il est prêt à tout, même à dompter le « démon de minuit » ! A l’image d’Evelyn, Madge, cherche à se réaliser, comme une éternelle adolescente introvertie, mais elle se complique trop la vie ! Enfin, Judith tombe entre les bras de Norman… En voilà une au moins qui est heureuse ! Ce film prouve de très belle façon que dans tous les cas il n’y pas d’âge pour évoluer dans la vie…
Sonny like a rock on the road again... avec sa très jolie fiancée.
Le réalisateur en plein tournage avec ses personnages (notamment "Muriel" en fauteuil roulant après son opération...) dans le décor suranné de "L'Indian Palace".
LE CHEMIN DE LA SAGESSE EN FIN DE PARCOURS (de Vie) !
Au final, les relations entre tous ces pensionnaires, formant un ensemble hétéroclite, vont engendrer des actions et des réactions, des regards neufs, des tensions orageuses, des envies subites, mais aussi des remises en cause salvatrices ! La découverte de la Civilisation Indienne, avec ses odeurs et ses couleurs magiques, va séduire le plus grand nombre. Au bout du compte, c’est une nouvelle Vie, un nouveau départ, qui s’offre à cette génération à n’en pas douter dans sa (presque…) deuxième moitié de vie. Réalisé avec beaucoup de pudeur et de délicatesse, ce film d’Amour du Prochain, plein d’Humour passe pour un ravissement des yeux et des oreilles, avec de superbes et nombreuses images de l’Inde réelle. Ces retraités britanniques partent en Inde, ils vont être pour toujours transformés par leur expérience commune, découvrant qu’une autre Vie et que l'Amour Nouveau est possible, pour peu que l’on sache laisser son passé derrière soi… Dans ce film positivé, la raison prend toujours le dessus malgré un parcours aléatoire. « Indian Palace », c’est une quête de la mélodie du bonheur, le chemin de la sagesse enfin découvert, une nouvelle source de jeunesse jaillissant de la pellicule. En clair, un havre de Paix et de tendresse, un choc des Civilisations constructif et intense, dans lequel l’âge n’a plus d’importance, ni le temps, et où il ne reste au bout du parcours que les Hommes, rien que les petits Hommes dans toute leur splendeur.
© Jean Dorval, le 18/052012, pour LTC Kinéma.
Le teaser du film :
15:17 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : film, art, jean dorval, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc kinéma, kinéma, indian palace, inde, marigold, john madden, judi dench, tom wilkinson, maggie smith, bill nighy, penelope wilton, celia imrie, ronald pickup, cinéma, pictures, toile, lucy robinson, dev patel, lilete bubay, tena desae, film britannique, 2011, 2012, deborah moggach, joe wright, keira knightley, bafta awards, une délocalisation des retraités, commes les industries, en inde, méridionale, charme colonial, désuet, centre pompidou-metz, metz, moselle, france, lorraine, europe, ue, union européenne, présidentielles, législatives, jo de londres, tour de france | Facebook |